Comment devenir consultant SEO?

Être référenceur ne s’improvise pas. Un métier qui requiert d’être passionné et de d’investir dans l’apprentissage des rudiments des moteurs...

Être référenceur ne s’improvise pas. Un métier qui requiert d’être passionné et de d’investir dans l’apprentissage des rudiments des moteurs qui renferment perpétuellement des secrets, y compris pour les plus grands experts en la matière.

Se former à l’université ou grâce aux professionnels en exercice

A l’heure où nous rédigeons ces lignes, il n’existe pas (ou peu) de parcours formant directement au métier de consultant SEO. Cela s’explique sans doute notamment par le caractère récent de cette profession et son évolution perpétuelle. Cela étant, on distingue tout de même la licence professionnelle référenceur et rédacteur web, désormais intitulée la licence professionnelle e-commerce et marketing numérique, appellation sans doute plus parlante pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le référencement web. Dispensée à l’IUT de Mulhouse, elle vise comme son établissement l’indique à “former de futurs talents du web”. Il y a ensuite la certification Expert SEO (CESEO), accessible à ceux qui justifient déjà de la Qualification d’Aptitude au SEO (QASEO). La CESEO témoigne d’une maîtrise des techniques de référencement naturel et de connaissances éprouvées sur le Search Marketing. Parmi ses titulaires, on compte des autodidactes ayant accordé leur confiance à des consultants SEO de renom qui promeuvent leurs propres formations. (NDLR : Duffez etc…je ne sais pas si je peux le citer)

La formation de manière empirique

Les référenceurs web en exercice sont issus pour certains du domaine de l’informatique, de la communication ou encore du marketing mais également d’autres univers bien éloignés. Nombre d’entre eux si ce n’est la totalité de ces professionnels ont développé leurs connaissances et leur savoir-faire de manière empirique. Cela ne se traduit pas nécessairement par des expérimentations potentiellement à risque pour le compte des clients mais par exemple par des initiatives personnelles dans le but de comprendre les algorithmes de la manière la plus juste. Des passionnés ont notamment choisi de se mesurer les uns aux autres – et in fine – de tester diverses méthodes dans le cadre de concours de référencement. Quid des autres supports d’apprentissage dont ils tirent profit ? Des guides SEO qui fleurissent sur la toile aux agrégateurs d’articles en passant par les forums communautaires : à chacun de recourir aux solutions qu’il affectionne le plus !

Les savoirs fondamentaux

Ceux qui prennent le train en route (la profession a vu le jour avec l’essor des moteurs au début des années 2000) ont de quoi potasser durant des heures et des heures. Il s’agit pour eux à travers leurs recherches de cerner progressivement l’importance des 3 piliers du référencement que sont le contenu, la technique et le netlinking. Cela passe également par l’exploration des outils tels que Webmaster Tools, Google Analytics et les différents logiciels permettant de suivre le positionnement. Nécessairement, ils doivent apprendre à rédiger des contenus, les optimiser, s’intéresser aux considérations techniques et aux barrières qui peuvent subsister à l’indexation de leur site internet ainsi que trouver des plateformes sur lesquelles poser des backlinks. L’historique de Google doit également éveiller leur intérêt, il incite à comprendre les changements qui se sont opérés année après année et appréhender la vision du moteur dominant.



Les compétences du référenceur

Devenir référenceur requiert en premier lieu une véritable curiosité. L’envie de découvrir tous les rouages des moteurs de recherche, de leurs algorithmes mais aussi de s’intéresser aux thématiques des entreprises pour lesquelles on travaille. En effet, si un consultant peut uniquement se limiter à émettre des recommandations, la plupart des référenceurs doit mettre la main à la pâte et appréhender le domaine de ses clients. Ensuite, un professionnel du référencement doit faire preuve d’une certaine dose d’humilité. Pour quelles raisons ? Tout simplement car des efforts peuvent porter leurs fruits un jour et ne pas s’avérer payants quelques temps après ! Cela s’explique assez simplement : il est difficile d’avoir la main sur tous les facteurs qui influent sur le positionnement d’un site internet. Rien n’est jamais acquis, l’apprentissage perpétuel et la modestie sont les maître-mots des référenceurs les plus estimables. Par ailleurs, il convient de réagir avec sang-froid en cas de baisse d’audience qui survient brusquement. Cela a pu affecté de nombreux experts qui n’avaient rien à se reprocher au regard de leurs actions ! Enfin, les tâches chronophages sont inhérentes au travail de référenceur, les outils ne peuvent pas systématiquement remplacer l’homme devant son ordinateur.

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