Devenir un expert ou une experte comptable est un grand défi qui, si relevé avec succès, promet un avenir très gratifiant, mais qui est quand même conditionné par une vie professionnelle assez contraignante et à la déontologie très rigoureuse. Pour y parvenir, il faut être prêt à accomplir un long chemin et demeurer dans la grande rigueur.
La destination convoitée
Être un conseiller et un assistant permanent pour les chefs d’entreprise, capable d’effectuer une multitude de missions gravitant autour de la comptabilité, c’est une destination convoitée par une élite estudiantine qui est prête à se surpasser pour se mettre au-dessus de la moyenne et qui a parmi ses qualités la persévérance et l’amour des chiffres. L’élève qui prétend à ce statut ambitionne de côtoyer le sommet aussi bien en termes d’études qu’en termes de position professionnelle. En plus de conduire directement au statut d’expert en effet, le cursus y afférent projette déjà l’étudiant vers une évolution de carrière enviable. Intégré dans une entreprise, l’expert/experte comptable a comme destination probable le poste de commissaire aux comptes, de directeur comptable ou de directeur financier. Se mettre à son propre compte est l’autre option pour le nouvel expert comptable qui s’estime en mesure de racheter une clientèle ou qui ose en construire une dès sa sortie de formation. La situation professionnelle de l’expert-comptable est bien sûr agrémentée d’un niveau de rémunération hautement attractif. De nos jours, il se situe entre 2500 € et 9000 € mensuel selon que l’expert est jeune fraîchement sortie d’école ou un actif avec de nombreuses années d’expérience et suivant aussi qu’il travaille dans le cabinet d’un autre ou qu’il exploite le sien propre.
Le parcours classique à accomplir
La persévérance demandée pour l’élève qui aspire à un avenir d’expert-comptable est justifiée par les 5 années d’études nécessaires après l’obtention du bac suivies de 3 années de stage professionnel. Le cursus s’adresse aux élèves titulaires d’un bac S, ES ou encore STG CFE, mais ceux qui possèdent un bac L option Maths peuvent quand même avoir leur chance aussi. L’étudiant a le choix entre l’un des instituts nationaux des techniques économiques et comptables et l’une des écoles privées. L’étude commence par un parcours généraliste qui aboutit au
Diplôme de Comptabilité et Gestion (DCG) au bout de 3 ans, ce qui équivaut à une licence. Elle se poursuit avec la préparation du
Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion (DSCG) qui s’obtient deux ans après le premier diplôme. L’élève a un niveau master ou bac + 5 à ce moment-là. Il aura été initié aux techniques et outils d’audit, ce qui lui permettra d’intervenir au niveau des décisions stratégiques. La dernière ligne droite du cursus concerne la préparation du véritable Diplôme d’Expert Comptable (DEC) Elle s’étend sur 3 ans avec essentiellement un stage rémunéré. Validé, ce stage ouvre droit à la participation aux examens pour l’obtention du DEC. DEC en poche, le nouveau expert-comptable peut entrer dans la cour des grands en s’inscrivant à l’Ordre des experts-comptables et en prêtant serment.
Cursus et aboutissement
D’autres parcours un peu différents permettent d’aboutir à l’objectif final qui est de devenir expert-comptable, mais ils intéressent la phase d’avant la dernière ligne droite qu’est la préparation du DEC. Avec un
BTS Comptabilité et Gestion des Organisations ou un
DUT Gestion des Entreprises et des Administrations option Finance-Comptabilité, il est possible de rejoindre la phase du DCG. Par ailleurs, l’élève peut préparer le DSCG en rejoignant l’un des masters Contrôle Comptabilité Audit. Après l’obtention du DEC et en étant inscrit à l’Ordre, le nouveau diplômé peut rejoindre un cabinet et travailler en tant que salarié afin d’acquérir de l’expérience et nouer des contacts. Son futur dépend des expériences qu’il aura acquises. En officiant au sein d’un cabinet de taille modeste, il est appelé à toucher à toutes les missions et développe de ce fait une véritable polyvalence. En travaillant au sein d’un cabinet de plus grande envergure, il aura des tâches plus spécifiques dans un service du genre Audit et Commissariat aux comptes comme on peut s’en rendre compte chez le cabinet d’expert comptable à Paris sur le site bmfiduciaire.fr. Dans tous les cas, l’exercice de son métier se traduit par des missions d’opinion, c’est-à-dire d’audit, des missions de conseil et d’assistance et, bien sûr, des missions comptables. Au terme d’une longue expérience au sein du cabinet qui l’emploie, il peut finir par devenir un associé et avoir droit à des parts. Les statistiques révèlent néanmoins qu’environ 90 % des experts-comptables exercent en libéral, beaucoup ayant débuté en tant que salariés.
Les différentes étapes du parcours du prétendant au diplôme d’expert-comptable lui permettent d’accéder à différents métiers de la comptabilité, de la gestion et de la finance. S’il parvient cependant jusqu’à la fin, la cour des grands l’attendent avec un positionnement dans le haut de la hiérarchie et un salaire plus que confortable. Tout part d’une étude orientée vers la gestion et comptabilité.